Les Cinq V, ce n’est pas une légende urbaine. C’est une véritable jungle de définitions, où chaque chercheur, chaque manuel ou presque, semble vouloir y apposer sa marque. D’un domaine à l’autre, la liste varie : ici, on échange deux termes, là, on préfère un synonyme plus flatteur, et voilà que les classements officiels se brouillent. Résultat : étudiants et professionnels avancent à tâtons, parfois incapables de se comprendre quand il s’agit d’appliquer ces concepts. Pour que chacun parle le même langage, il devient urgent de fixer une fois pour toutes leur appellation. Car derrière chaque nom, il y a un enjeu, une nuance, qui ne se laisse pas réduire à une variante de vocabulaire. Les débats n’en finissent pas, alimentés par les versions qui s’empilent, les traductions à la chaîne et les adaptations nationales.
Les cinq V : d’où vient cette mystérieuse expression ?
L’expression des cinq V a débarqué dans le vocabulaire de la science des données et de l’intelligence artificielle au début des années 2000. Ce sont des chercheurs nord-américains qui lui ont donné naissance, avant que le concept ne traverse l’Atlantique et s’installe durablement dans les laboratoires et les amphithéâtres en France. Aujourd’hui, ce terme s’est imposé dans les discussions sur la mémoire, l’histoire et l’ensemble des sciences : il résume en cinq points les caractéristiques fondamentales qui structurent l’approche des données massives. Que ce soit en études scientifiques, dans un module d’intelligence artificielle ou lors de l’exploration du plan identité, aucun parcours n’y échappe.
Pourquoi un tel succès ? Parce qu’à l’heure où les informations déferlent de toutes parts, il fallait un repère solide : cinq lettres, cinq mots, pour baliser un terrain mouvant. Ce format a permis à la recherche sciences de se forger un socle commun, largement adopté, de la science à l’analyse sociale ou à la gestion des identités numériques. Depuis, la formule circule entre universités, entreprises et colloques sur la science et l’innovation. Impossible aujourd’hui de traiter la question de la donnée, de la mémoire collective ou des nouveaux usages sans passer par cette grille de lecture.
À quoi correspondent les cinq V dans leur domaine d’origine ?
Dans les milieux scientifiques et universitaires, les cinq V sont devenus la boussole pour naviguer parmi les données massives. Leur mission : décomposer la complexité du big data en cinq axes structurants. Voici comment se déclinent ces fameux V, au cœur de la science, de la recherche et de l’intelligence artificielle :
- Volume : la masse de données générées en continu, si vaste qu’aucun humain ne peut la traiter seul.
- Vitesse : la rapidité phénoménale avec laquelle l’information circule, obligeant les algorithmes et les chercheurs à se réinventer en permanence.
- Variété : la diversité des sources et des formats : textes, images, codes, archives orales… Un terrain sans cesse élargi pour la science et la mémoire.
- Véracité : la question de la fiabilité et de la vérification, afin de garantir des résultats solides et d’écarter les biais.
- Valeur : l’aptitude à transformer cette masse brute en ressource utile : connaissance, innovation, mémoire partagée.
Cette structuration des cinq V a propulsé la recherche dans des directions inattendues : de l’histoire à la vie des idées, jusqu’à la science-fiction où la gestion des données devient un ressort narratif. Laboratoires français et internationaux utilisent désormais ce référentiel pour cartographier leurs travaux, du code source à la transmission des savoirs en milieu universitaire.
Leur véritable nom : révélation des identités cachées des cinq V
L’identité des cinq V conserve une part de flou, entretenue par les allers-retours entre disciplines, traductions et traditions universitaires. Pourtant, chaque terme porte une histoire, forgée entre les bancs des facultés et les salles de réunion des laboratoires, de France et d’ailleurs. Voici ce qui se cache vraiment derrière ces initiales familières :
- Le volume évoque l’accumulation continue de données, un univers où seuls des outils pointus permettent d’avancer sans se perdre.
- La vitesse rappelle à quel point l’information s’emballe, imposant une réaction en temps réel pour ne pas se laisser déborder.
- La variété souligne que la donnée ne se limite plus à un format unique : tout s’imbrique et s’enrichit, de la vidéo au texte, du son aux chiffres bruts.
- La véracité pose la question du contrôle, de la fiabilité et de la traçabilité, enjeu central pour la mémoire collective et la robustesse des analyses.
- La valeur tranche : il s’agit de distinguer l’information pertinente du bruit, d’extraire du sens, de bâtir du savoir à partir d’un magma de données.
Cet ensemble s’est imposé dans les cursus universitaires et les projets de recherche, de la France à l’international. Les professionnels s’en servent pour mieux naviguer dans la complexité, à la croisée des usages quotidiens, de l’histoire et des débats de société.
Pourquoi les cinq V restent-ils incontournables aujourd’hui ?
Le volume des données ne cesse d’augmenter, porté par la science, l’intelligence artificielle et l’évolution des pratiques numériques. La vitesse s’impose comme une norme, influençant autant le travail des chercheurs que les attentes du marché du travail et la formation des étudiants. Quant à la variété, elle explose, forçant les institutions à réinventer leurs codes, du monde de la science à celui de la mémoire institutionnelle.
Ce cadre des cinq V s’est imposé partout : dans les laboratoires, les cursus universitaires, et même au cœur de l’industrie. En France, cette nomenclature irrigue l’analyse des flux, la gestion de la vie numérique et l’organisation des saisons d’innovation. Les entreprises, confrontées à la nécessité de créer de la valeur et de garantir la véracité des données, adaptent sans cesse leurs méthodes à ces nouveaux défis.
Voici quelques exemples concrets où les cinq V font la différence :
- L’enseignement supérieur les intègre désormais dans ses formations, afin d’outiller les scientifiques de demain face aux enjeux de la donnée.
- Les initiatives contre la désinformation s’appuient sur la véracité pour trier, valider et fiabiliser l’information diffusée.
- La recherche recentre ses efforts sur la valeur : il ne suffit plus d’accumuler, il faut exploiter intelligemment la masse de données générées chaque jour.
Enracinés dans l’histoire des sciences, les cinq V façonnent désormais l’innovation et transforment la mémoire collective. Chacun d’eux impose ses exigences et ouvre de nouvelles perspectives : la prochaine révolution de la donnée n’attend plus que le prochain V.


